La salle des Tamaris

Salle des Tamaris

Clocher de chapelle, allure générale d'une ancienne école, la façade du bâtiment des Tamaris n'a rien qui évoque les locaux d'une association sportive du XXIème siècle. C'est en fait l'héritage d'une longue histoire, vieille de près de deux siècles.
Au début des années 1800, propriété de l'abbé Athanase René Mérault de Bizi, les Tamaris sont le théatre de séances récréatives pour les enfants, organisées par le patronage. Dans les années 1840, les Tamaris sont transformés en école de filles, dirigée par les Soeurs de la Charité de Bourges. En 1846, une cloche y est installée, pour ponctuer le début et la fin des classes. En 1847 l’immeuble est vendu à Monsieur l’Abbé Guynand, mais la vieille construction ne résiste pas aux outrages du temps. En 1856 un architecte est chargé de dresser les plans pour la nouvelle construction de l’école des filles. En 1858 on décide la démolition de l'ancien bâtiment et sa reconstruction « en réutilisant les matériaux par économie » ; c’est l’immeuble que nous connaissons aujourd’hui. Pendant les travaux, l'école est logée dans un autre bâtiment dans le bourg. Officiellement, l’école s’est tenue aux Tamaris jusqu’en 1901.
Au début du XXème siècle, le bâtiment a servi au patronage, sous l’impulsion de l’abbé de la Bigne, curé de Saint Jean de Braye de 1907 à 1926. La maison est vendue aux époux Juttaux d’Orléans, puis en janvier 1903 à une demoiselle Fortier, mais reste à la disposition de la cure et du patronage. C'est dans ce bâtiment que s'installera la gymnastique sous la bannière de la société sportive baptisée "le Réveil des Tamaris", fondée le 19 février 1909.

Cette salle, qui est aujourd'hui le dojo où se pratiquent judo et taekwondo, reste la seule installation du club, jusqu'aux années 1960. En 1968, judo et gymnastique sont à l'étroit dans la "salle du haut". L'association décide alors la construction d'une salle dédiée à la gymnastique, en arrière du bâtiment principal.
Au cours des deux décennies suivantes, cette salle permet au club de faire progresser le niveau sportif de ses gymnastes, et d'augmenter le nombre des adhérents.
Cependant à la fin des années 80, cette salle devient à son tour trop exigüe, et les installations sportives obsolètes pour la pratique de la gymnastique de haut niveau. Le club envisage alors de "pousser les murs" pour ménager suffisamment d'espace pour un praticable réglementaire (12x12m) et une fosse.
Mais, à cause d'un arbre classé qu'il aurait fallu abattre, et faute de crédits suffisants pour bâtir une nouvelle salle, le projet est abandonné. Il faudra attendre le milieu des années 90 pour qu'une nouvelle salle soit construite dans le complexe sportif du Petit Bois : la salle Karine BOUCHER.

Après la rénovation des vestiaires en 2003, la salle des Tamaris, entièrement reconditionnée au cours de l'été 2004, a retrouvé une belle allure, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Les travaux réalisés ont également remis l'installation aux normes actuelles de sécurité. Aujourd'hui spécialisée pour la petite enfance, la salle sert pour la baby gym, les parcours d'initiation et la pratique des sports de loisirs (Aérobic, Fitness, Acrosport, etc). L'équipement comprend piste de saut, poutres, barres, et un "vrai" pratiquable dynamique, aux dimensions de la salle.

Actuellement, les cours BabyGym, Ecole de Gym, Loisirs et les cours adultes sont principalement dispensés dans cette salle.